Ce que nous appelons maintenant le Mobile First (donner la priorité aux sites internet et services mobiles) prend de l’ampleur tandis que le géant des moteurs de recherche Google annonce qu’il indexera d’abord les versions mobiles des sites internet. Cependant, il se trouve que d’après une étude de WaveStone, les banques françaises ont un grand retard à rattraper sur les services en ligne. Les banques en ligne manquent de fonctionnalités et leur ergonomie n’est pas tout à fait à jour. A titre d’exemple, Boursorama est en 6e place d’un classement mondial et il s’agit de la première banque Française.
Le marché de la banque en ligne est bien évidemment ouvert à la concurrence et de nouveaux acteurs se joignent à la partie. C’est le cas des étrangères N26 (Allemagne) et Revolut mais aussi de marques nationales, comme Orange qui a mis sur le marché son nouveau produit Orange Bank. Tout le monde veut être de la partie puisque même Carrefour se lance avec C-Zam. C’est un mal pour un bien : plus il y a d’acteurs sur le marché, plus cela le rend crédible auprès du public et donc plus de prospects pour les marques.
Aujourd’hui, les banques en ligne continuent de prendre des parts de marché à la banque traditionnelle à l’instar de Boursorama qui compte aujourd’hui sur plus de 1,6 millions de clients, devant ING Direct qui avait été la première en France à atteindre le premier million d’utilisateurs. Cependant, les banques en ligne ont encore du mal à attirer de nouveaux clients, toujours fidèles à leur banque traditionnelle. Et elles ne génèrent pas encore de revenus sauf pour Fortunéo, qui est aujourd’hui la seule banque en ligne qui se proclame rentable. Le problème de la banque en ligne est qu’elle propose aujourd’hui un modèle gratuit qui ne peut pas produire de résultats sur le long-terme. Par voie de conséquence, les banques en ligne vont devoir inventer de nouveaux produits ou de nouveaux services que leurs utilisateurs seraient prêts à payer pour pouvoir devenir rentables.