Le directeur général de la néobanque allemande N26 s'est présenté lors de l'émission Club Fintech par le JDN afin de présenter la croissance actuelle de l'établissement digitalisé. C'est ainsi que le responsable de la cyberbanque a pu dévoiler la bonne progression de cette dernière, et mettre en avant le fait qu'elle comptabilise désormais près de 500 000 nouveaux comptes en France. La néobanque allemande fait de plus en plus parler d'elle, notamment par son offre qui consiste à proposer à ses clients de payer et de retirer à l'étranger sans frais. Une nouvelle banque en ligne qui prend de plus en plus d'ampleur sur ce marché.
Récemment, lors de l'émission Club Fintech du JDN, la néobanque N26 a été placée sous les feux des projecteurs. Lors de ce moment unique, Jérémie Rosselli, directeur général de la banque allemande, a fait un bilan sur la progression de l'établissement. Selon lui, N26 connaitrait actuellement une forte progression, et accueillerait aujourd'hui plus de 500 000 clients en France, pays dans lequel elle s'est implantée en janvier 2017. Selon le représentant de la banque : "On avait mis un an pour atteindre les 200 000 clients, on a mis seulement huit mois pour atteindre les 500 000. On voit donc un rythme d'accélération très fort." Des chiffres très positifs, notamment face à son principal concurrent Revolut, qui lui compte près de 400 000 clients en France.
Si les chiffres sont positifs en France, ils le sont également au niveau européen : N26 regroupe plus de 1,5 million de clients à cette échelle, étant présente principalement en Allemagne. Toujours selon le directeur général : "Non seulement nos clients sont actifs, mais on peut voir qu'on ne perd pas de clients avec le temps, au contraire. La moyenne d'utilisation de N26 est une vingtaine de fois par mois. On est donc dans une utilisation de tous les jours et de plus en plus intense." De plus, d''après lui, acquérir des clients lui coûteraient bien moins cher que les banques traditionnelles, "à titre de comparaison, pour une banque traditionnelle ou une banque en ligne, on parle de plusieurs centaines d'euros" explique-t-il, contre quelques dizaines d'euros pour son établissement.
La néobanque allemande n'est pas prête d'arrêter son expansion en si bon chemin. D'après son CEO, elle prévoirait même de s'étendre à de nouveaux pays : "On est en train de se lancer au Royaume-Uni, qui est un marché stratégique dans les néobanques. On a aussi en projet de se lancer aux Etats-Unis l'année prochaine. Non seulement c'est un marché avec plus de 300 millions d'habitants mais aussi le marché le plus rentable de l'industrie bancaire. Pour s'y implanter, nous avons choisi un partenaire bancaire comme on l'a fait en Europe avant de demander une licence."