Les banques en ligne sont de plus en plus menacées par de nouveaux arrivants qui sont toujours plus ergonomiques, rapides et qui ont investi bille en tête le tout mobile, en s’adaptant ainsi parfaitement aux besoins et aux attentes des utilisateurs.
Toutes les banques en ligne ont désormais leur application largement inspirées de ce qui se fait dans le monde de la néobanque. En effet, ING Direct a par exemple sorti une panoplie de services qui permet de visualiser un certain nombre d’informations directement sur son mobile (les transactions sont visibles en temps réel, on peut y changer le code de la carte et y modifier ses plafonds, par exemple). D’autres banques, elles, proposent des services facilitant les transactions comme Apple Pay, par exemple (paiement sans contact avec reconnaissance digitale au faciale).
Dans la tendance du moment, certaines banques n’hésitent pas à donner la priorité du mobile, puisque nous sommes dans l’ère du « mobile first ». Quand on sait que plus de la moitié des visites proviennent du mobile et que la tendance se dirige vers la croissance, il vaut mieux être préparé et imaginer dès aujourd’hui des services pensés d’abord pour le mobile.
C’est le cas d’Axa banque, par exemple, qui avait créé en 2014 Soon, une banque 100% mobile. C’est ainsi que la banque en ligne d’Axa a pu « tester » un modèle et appliquer tous les résultats gagnants à Axa banque.
ING Direct, elle, ne met pas toutes ses billes dans le même sac et ne se concentre pas uniquement sur le mobile mais aussi et surtout sur les utilisateurs. Ainsi, cette banque en ligne laisse plus de choix sur les différentes options : à ce titre, le paiement sans contact n’est pas disponible d’office, le choix étant laissé aux utilisateurs d’en décider.
Il faut savoir cependant que les banques en ligne n’ont pas investi toute leur énergie uniquement sur le numérique. En effet, certaines considèrent que les utilisateurs ont des besoins très spécifiques qui peuvent demander un accompagnement. C’est ainsi qu’Orange Bank propose le « robot-advisor », par exemple, ou qu’ING Direct met en place des conseillers incarnés par des humains pour répondre plus précisément aux questions des clients.
La banque en ligne a donc encore de l’avenir, et elle ne se situe pas forcément 100% en ligne.