De nos jours, de plus en plus de banques en ligne investissent le marché de la finance et essaient de conquérir de nouveaux clients. Cela fonctionne bien, surtout que ces banques proposent de nombreux avantages, le plus fort d’entre eux étant la suppression des frais de gestion de compte et la carte gratuite (souvent soumis à conditions). Cependant, les banques traditionnelles ont bien préparé leur riposte et investissent également dans des applications mobiles qui leur permettent de rivaliser face aux banques en ligne.
De plus en plus, la banque se situe sur le mobile. De l’ouverture du compte (que l’on peut faire directement sur son smartphone) à la fermeture de la session, il est possible de tout faire sur mobile, sans avoir à parler à un conseiller, de manière rapide et adaptée à nos besoins. Dans un classement fait par D-Rating, on constate qu’après l’étude qui s’est basée sur 800 critères, on a pu classer 15 banques françaises.
Les critères prenaient en compte non seulement la présence digitale mais également, l’UX (expérience utilisateur), les outils technologiques utilisés et enfin la culture de l’entreprise. Il s’avère que la néobanque N26 est grande gagnante de ce classement.
Non seulement sa performance digitale est au top, elle propose également une expérience client inégalée et une organisation interne « tout numérique ». Cependant, là où N26 pêche est dans la gamme des produits qu’elle propose, qui est pour l’instant très restreinte.
Après N26, pointent au classement ces banques en ligne françaises : Crédit Agricole et Boursorama sont au coude-à-coude, suivies par la BNP Paribas et la Société Générale. Surprenant, certaines banque en ligne sont moins bien classées que certaines banques traditionnelles. En effet, ces dernières investissent de plus en plus dans leurs applications mobiles afin de les rendre ergonomiques, intuitives et efficaces pour les différentes opérations que les utilisateurs sont susceptibles d’avoir envie de faire depuis leur terminal mobile.
En fin de classement, on retrouve le Crédit Mutuel et le Crédit du Nord qui ont des fonctionnalités web mauvaises et des performances techniques médiocres. Il y a encore des efforts à faire du côté de certaines banques. Il faut également prendre en compte le fait que l’étude a été menée en juin 2017 et que de nombreux changement ont eu lieu depuis. C’est le cas pour HSBC qui, à l’époque, n’avait pas encore dématérialisée l’ouverture de compte courant, même si c’est le cas aujourd’hui.