Bank of America Merrill Lynch réitère son désir d’acheter des parts d’Amazon, affirmant qu’une nouvelle offre bancaire va pouvoir stimuler les ventes en e-commerce. « Nous pensons que la principale motivation d’Amazon serait d’attirer des clients plus jeunes et sous-bancarisés qui autrement auraient du mal à faire leurs achats en ligne », dicte l’analyse du cabinet.
Selon une agence de Wall Street, le potentiel d’Amazon dans les services bancaires en ligne peut être plus axé sur la recherche de nouveaux clients que sur la pure et simple perturbation de l’industrie financière. Le Wall Street Journal a rapporté le lundi 12 mars que le géant du commerce en ligne est en négociations préliminaires avec des institutions financières afin de créer un produit de type « compte-chèques » pour tous ses clients.
Par railleurs, Bank of Merica Merrill Lynch a réitéré sa note d’achat sur les actions Amazon, affirmant qu’une nouvelle offre bancaire stimulera davantage les ventes de commerce électronique, en particulier auprès des jeunes acheteurs et les consommateurs qui ont de faibles revenus et qui n’ont pas les moyens d’avoir un compte bancaire traditionnel.
Le but d’Amazon en élargissant son offre financière est plutôt que de perturber le secteur financier, d’accroître l’engagement de son propre marché existant, selon l’analyste Justin Post ans une note écrire aux clients lundi dernier. Il est fort probable qu’Amazon réduise les frais qu’elle paie aux banques en créant un produit de type carte de débit prépayée en boucle fermée mais Justin Post pense que la motivation première d’Amazon est d’attirer vers elle des clients qui ne pourraient pas acheter en ligne autrement.
L’action de la société a clôturé en hausse de 0,9% ce mardi. Justin Post a par railleurs réaffirmé son objectif de prix de 1650 dollars pour les actions Amazon, ce qui représente une hausse de 8% par rapport à la clôture de lundi. Le même porte parole déclare que la pénétration d’Amazon Prime dans les ménages à faible revenu gagnant moins de 50 000$ par an est passée de 56% en décembre à 51% au deuxième trimestre 2017.
Tout comme Prime, Amazon veut pouvoir offrir des incitations pour encourager les clients à se fidéliser sur le long terme. Si le nouveau produit Amazon voit le jour, le marché de la marque détenue par Amazon Whole-Foods pourrait être une suite logique pour tester l’acceptation des vendeurs ayant pignon sur rue.