La faute à la banque en ligne, qui connaît un essor remarquable depuis ces dernières années. Leur succès est tellement franc que la plupart d’entre elles ont été rachetées par des banques traditionnelles qui comptent bien profiter de ce créneau, d’un marché relativement jeune, qui évolue pour le moment à perte mais qui est extrêmement prometteur.
Cela est de plus en plus évident : le secteur bancaire se prépare a un grand changement, et notamment dans ses effectifs. En 1978, les rapport de Simon Nora était catégorique : « la banque pourrait être la sidérurgie de demain ».
Depuis environ trois ans, les emplois dans le monde de la banque ne cessent de diminuer. Des agences ferment, des effectifs disparaissent. Le modèle « gratuit » de la banque en ligne (qui s’appuie notamment sur la disparition de l’agence physique et du conseiller bancaire) et le modèle de la banque au détail tend vers la disparition, pure et simple. Et le phénomène n’est pas isolé : on constate des fermetures dans les plus grandes banques : HSBC, BNP Paribas, Barclays, et LCL ne dérogent pas à la règle.
Le conseiller bancaire, lui, s’est transformé en simple conseiller commercial. Il ne traite plus les opérations courante et son rôle tend à évoluer vers la vente des produits qui permettront enfin à la banque en ligne de générer du revenu. Nous ne nous rendons plus en agence et nous traitons la plupart de nos opérations bancaires sur le web, grâce à des connexions sécurisées.
Les habitudes changent et avec les Millenials arrive une nouvelle façon de consommer la banque. L’arrivée des banques en ligne coïncide avec de nouveaux modèles et une nouvelle législation : paiement par mobile, changement d’établissement bancaire facilité… le moment de la transition est arrivé.
Cependant, il est évident que certains métiers de la finance n’évolueront pas tout de suite. Le conseiller en gestion du patrimoine, personne physique, risque d’être encore sollicité quelques temps, tout comme les divers intervenants qui influent sur les choix de grande épargne des clients. Finalement, tout dépend de l’utilisation que l’on a de sa banque et des fonds dont il est question dans les diverses transactions.