Si vous avez déjà effectué des achats sur internet, cette procédure doit vous être familière : vous sélectionnez vos achats, passez au paiement, et au moment de finaliser votre commande, vous recevez un code par SMS à rentrer sur la page 3D Secure. Cette technique permet de vérifier que les achats sont bien effectués par le propriétaire de la carte bancaire. Mais, bien que cette vérification apporte une mesure de sécurité supplémentaire, elle ne paraît aujourd'hui plus assez suffisante : d'autres dispositifs pourraient bien être sur le point de remplacer le code reçu par SMS.
Depuis quelques années, le e-commerce est devenu une habitude pour nombreux d'entre nous : ce mode de consommation se montre pratique, rapide, et permet d'éviter certains déplacements. La société se tournant de plus en plus vers le digital pour tous les actes de la vie quotidienne, il devient difficile de protéger les données de tout le monde. Certaines mesures avaient déjà été mises en place dès l'arrivée des achats en ligne, telle que l'authentification 3D Secure, où un code est envoyé par SMS à la personne qui réalise une commande par internet, afin de confirmer qu'il s'agit bien du propriétaire de la carte bancaire utilisée. Malheureusement, la 2e directive sur le service de paiement prévoit depuis peu de mettre en place une authentification plus renforcée pour effectuer ses achats, et il semblerait que le code par SMS ne soit plus assez sûr : « (…) Ce mode d’authentification ne repose que sur un seul facteur : la possession du mobile du porteur, qui sert à recevoir le code de validation ; les données de carte nécessaires à l’initiation de la transaction ne peuvent être considérées comme un second facteur », explique l'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement.
Ainsi, pour régler des achats sur internet, il suffit de lire les informations écrites sur la carte bancaire utilisée, et de se munir de son téléphone portable. Selon le DSP2, d'autres éléments plus personnels pourraient être envisagés pour ajouter des mesures de sécurité supplémentaires, tels que des éléments de reconnaissance faciale, digitale, ou encore vocale. Face à ces nouveautés, certains propriétaires de sites e-commerce tirent la sonnette d'alarme, car ils redoutent de voir chuter leurs ventes si les consommateurs rencontrent trop d'étapes pour aller jusqu'au bout de leurs achats. Ainsi, ces mesures de sécurité seront nécessaires au-dessus de certains montants ou d'un certain nombre d'achats successifs.