Alors que le numérique ne cesse de prendre de s'imposer chaque jour un peu plus dans notre société, cette évolution ne semble pas vouloir s'arrêter là. En effet, l'intelligence artificielle prend aujourd'hui de plus en plus de place, donnant naissance à des robots à la place des conseillers, afin d'aider les clients à mieux gérer leurs finances, et plus précisément leur épargne. Ces derniers peuvent alors soit laisser le robot gérer entièrement leurs investissements, ou alors simplement se faire conseiller. Il existe désormais de nombreuses plateformes pour se faire accompagner au niveau financier, et ce par des coachs entièrement digitalisés.
Que ce soit pour sa retraite, un gros achat personnel, ou tout simplement se faire plaisir, il est désormais possible de recevoir les conseils de ces fameux robots, dont le fonctionnement repose sur des algorithmes, rendant accessible leurs conseils à tous : « Les innovations technologiques permettent de démocratiser des outils jusque-là réservés aux clients fortunés tout en visant des performances supérieures », explique le directeur du cabinet de conseil Ailancy. Tout le monde peut se tourner vers un robot-conseiller pour se faire aiguiller, et ce sans forcément être spécialiste dans le domaine ou connaître tous les termes : « Il faut sortir du jargon financier trop souvent utilisé par les banques. Mais attention, l’argent est un sujet sérieux : il ne s’agit pas de le tourner en dérision. »
Selon le directeur innovation de Gide, les robots-conseillers auraient une manière de conseiller qui change des approches habituelles, et seraient ainsi plus aptes à s'adresser aux jeunes, comprenant plus leurs envies : « Les nouveaux acteurs digitaux proposent souvent d’épargner pour un projet. Cela peut être la retraite ou un achat immobilier, comme dans les réseaux bancaires, mais aussi de plus en plus souvent pour le plaisir, pour s’offrir une voiture ou un voyage. C’est une approche complémentaire qui parle particulièrement aux plus jeunes. » Ces robots-conseillers permettent également aux structures qui les utilisent de proposer des frais moins élevés à leurs clients, tournant en moyenne autour des 1,65% : « À titre de comparaison, les frais réels prélevés dans le cadre d’une gestion pilotée s’établissent en moyenne à 2,58 % dans les banques en ligne et à 3,47 % dans les réseaux traditionnels », explique le président de Nalo.