Selon les nouvelles directives adoptées en Europe, il semblerait que la validation d'un achat effectué sur internet ne se fera bientôt plus en rentrant un code reçu par SMS. En effet, cette manière de procéder ne serait plus aux normes, et serait ainsi perçue comme pas assez sécurisée. Par conséquent, un nouveau moyen de régler son shopping en ligne devrait voir le jour prochainement, d'ici la fin de l'année prochaine. Une nouvelle que les commerçants et établissements bancaires ne voient pas d'un très bon oeil pour leurs affaires.
Alors qu'initialement il suffisait de rentrer un code, reçu au préalable par SMS, pour valider ses achats sur internet, les choses vont changer. Ce système était simple, et permettait aux internautes de se sentir accompagnés et en sécurité, grâce à un code que ne pouvait recevoir que le propriétaire de la carte bancaire, puisque son numéro de téléphone était attribué à cette dernière. Seulement, d'après les nouvelles directives mises en place, ce processus comporte des failles, et chaque élément peut être volé afin de réaliser des transactions à la place d'une personne. Pour cette raison, des changements vont être opérés.
Bien que la mise en place d'un nouveau système de sécurité soit dans l'intérêt de tous, afin de favoriser la sécurité de chacun, cela inquiète les professionnels. Les commerçants et les banques notamment ne sont pas rassurés par ces changements, sachant leurs clients et eux-mêmes habitués au code de vérification par SMS. Ces derniers demandent à ce que l'on leur laisse du temps pour s'habituer au nouveau dispositif qui sera élaboré. Selon eux, si ce procédé voit le jour trop précipitamment, cela risque de freiner leurs affaires, à cause des impacts que pourrait avoir ce bouleversement sur le e-commerce.
Parmi les solutions envisagées afin d'apporter davantage de sécurité aux achats en ligne et protéger les utilisateurs des cyberattaques, on retrouve tout d'abord la biométrie. Grâce à cette dernière option, l'internaute ne pourra aller jusqu'au bout de son shopping qu'en scannant son empreinte digitale, plus difficile à usurper. L'utilisation d'un code personnel pourrait être une autre solution, puisque seul l'utilisateur le connaîtra, empêchant ainsi également un bon nombre de fraudes.
Si la mise en oeuvre de ce dispositif est prévue pour l'année 2019, certains professionnels, notamment les banques, réclament un délai plus long allant jusqu'à 3 ans.